Traitements amont sur la géométrie des entités
En complément des tests sur les attributs et les géométries venant renforcer la procédure de validation du jeu de données BDLISA (voir article sur la validation), un besoin de réduire le volume physique de la BDLISA a été identifié.
En effet, sa construction s'appuie sur une multitude de sources d’information différentes (cartes géologiques, cartes piézométriques, extraction de modèles hydrogéologiques, etc…). La complexité des polygones générés est parfois très importante, ce qui alourdit considérablement le volume physique de la base de données si aucune action n’est apportée.
Pour pallier ce problème sans dénaturer le contenu de la BDLISA, un travail a donc été mené afin de limiter le nombre de sommets qui constituent ces polygones selon une limite de tolérance qui soit acceptable à l’échelle d’utilisation de la BDLISA, à savoir le 1/50 000.
Le choix de la valeur de cette limite s'est fait après plusieurs tests: 4 limites de tolérance (1, 5, 10, 25 m) ont été appliquées sur plusieurs entités hydrogéologiques. Les résultats visibles sur la figure ci-dessous montrent qu’à l’échelle du 1/25 000 (2 fois plus fine que celle de la BDLISA), la valeur limite de 5 m présente le meilleur compromis.
En effet, la modification du contour demeure imperceptible à l’échelle du 1/25 000 mais le gain est important puisque la taille du fichier final peut être jusqu'à 5 fois inférieure à la taille du fichier initial !
En phase préparatoire, cette simplification a donc été appliquée sur l’ensemble des polygones d’extension des entités de niveau 3 en prenant ce seuil de tolérance de 5 m.